Ralentir la maladie, vaincre la fatigue et la faiblesse musculaire.
Grâce à son effet anti-inflammatoire, l'activité physique (AP) peut ralentir le processus de la sclérose en plaques (SEP).
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune chronique qui touche le sujet jeune. Les symptômes liés à la pathologie (fatigue, sédentarisation, spasticité, troubles de l’équilibre, perte de force altérant l’autonomie) poussent des personnes atteintes à arrêter toute activité physique. Pendant de nombreuses années, il a été considéré que la fatigue des patients SEP était due à l’activité physique et qu’il était préférable de se préserver de toute effort physique pour éviter les troubles moteurs.
De nombreuses études récentes démontrent l’inverse, en prouvant que l’exercice physique adapté aux patients peut être bénéfique. Ce bénéfice se manifeste à la fois par une réduction de la fatigue, une amélioration de la résistance physique et surtout une amélioration de la qualité de vie des patients.
Sur le plan objectif, on observe une augmentation de la force motrice mesurée par des tests isocinétiques et une amélioration de la capacité respiratoire mesurée par la VO2max.
Les besoins sont spécifiques (travail sans élévation de la température du corps, adaptation aux troubles visuels, renforcement musculaire par couple agoniste/antagonistes, etc.).
Les séances collectives d’activités physiques adaptées réduisent l’apparition des troubles moteurs, évitent l’isolement et améliorent la qualité de vie.